La Mère Fourrée

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La Mère Fourrée
Image supposée de La Mère Fourrée
Dessin supposé de Colette Fourré, réalisé par un artiste de rue à Montmartre en 1998
Nom La Mère Fourrée
Nom alias Colette Fourré
Naissance entre 1960 et 1964
Activité Artiste de rue, Fabricante de potions, Ermite
Première apparition Mentionnée dans des légendes urbaines ardéchoises dès les années 2000
Dernière apparition Non spécifié
Sexe Féminin

Résumé

Colette Fourré, dite « La Mère Fourrée » (née entre 1960 et 1964), est une ancienne artiste de rue parisienne, reconvertie en ermite et fabricante de potions mystérieuses en Ardèche. Connue pour son caractère excentrique et ses "remèdes" aux vertus incertaines, elle est la compagne présumée de Bernard Fourré, le célèbre « Père Fourré ». Elle vivrait recluse dans une cabane isolée, entourée de ses herbes et de ses chaudrons.

Jeunesse et vie artistique

Colette Fourré serait née entre 1960 et 1964, probablement dans la banlieue parisienne. Très jeune, elle se passionne pour l'art et les remèdes de grand-mère. Dans les années 80, elle s'installe à Montmartre où elle devient une artiste de rue reconnue pour ses caricatures et ses lectures de l'avenir dans les feuilles de thé. Elle y développe également un intérêt pour l'herboristerie et concocte des "élixirs" qu'elle vend aux touristes, prétendant qu'ils apportent bonheur et clairvoyance. C'est à cette période qu'elle aurait rencontré Bernard Fourré lors d'un de ses passages à Paris, un coup de foudre excentrique qui les unit par leur marginalité.

Rencontre et vie en Ardèche

Après les déboires médiatiques de Bernard, Colette le rejoint en Ardèche au début des années 2000. Elle s'installe non loin de sa cave, dans une cabane qu'elle a aménagée en laboratoire de fortune. Elle y cultive des herbes rares et continue de fabriquer ses potions, dont la fameuse "Gnôle de la Mère Fourrée", un breuvage réputé pour ses effets... surprenants. Elle est souvent aperçue dans les marchés locaux, vendant ses produits et racontant des histoires rocambolesques aux passants, toujours avec un sourire énigmatique.

Controverses et rumeurs

La Mère Fourrée a également eu son lot de démêlés avec la justice et les autorités locales :

  • Vente de produits non conformes (Paris, 1995)
  • Troubles à l'ordre public (Montmartre, 1997)
  • Pratique illégale de la médecine (Ardèche, 2005)
  • Plaintes pour "effets secondaires inattendus" de ses potions (Ardèche, régulièrement depuis 2005)
  • Soupçons de complicité dans les "tournois d'énigmes" de Bernard Fourré (Ardèche, 2021)

Malgré ces incidents, Colette Fourré reste une figure locale, souvent perçue comme une excentrique inoffensive, bien que certains la craignent pour ses "pouvoirs" supposés.

Coupures de presse notables

Le Parisien Libéré – 12 mai 1997

Le quotidien parisien relate un incident impliquant Colette Fourré : « Une artiste de rue, connue pour ses "élixirs magiques", a semé la pagaille sur la place du Tertre en distribuant des potions qui auraient provoqué des rires incontrôlables chez les passants. La police est intervenue pour disperser la foule hilare. »

Dauphiné Libéré – 5 septembre 2006

Un article régional mentionne les activités de Colette en Ardèche : « Une femme, surnommée "La Mère Fourrée", vendrait des décoctions artisanales aux vertus prétendument curatives. Les autorités mettent en garde contre la consommation de ces produits non réglementés, suite à plusieurs cas de "visions colorées" et de "danse spontanée". »

Ardèche Hebdo – 15 juillet 2022

Le journal local s'interroge sur la relation entre les deux ermites : « Des rumeurs persistantes font état d'une collaboration entre le "Père Fourré" et une mystérieuse "Mère Fourrée" dans l'organisation de leurs énigmatiques activités. Certains témoins affirment avoir vu les deux figures échanger des fioles et des parchemins à la lueur de la lune. »